Nous avons connu pour la première fois ce qui est le cauchemar de tout agriculteur, la grêle. Le dimanche 21 juillet, semblant venu de nulle part, un violent orage de grêle tombant dru et accompagné de bourrasques de vent soufflant à 100 km à l’heure s’est abattu sur nous
Alors que, bien en sécurité dans la maison nous observions le phénomène, nous savions que les dégâts sur les vignes seraient importants et ce fut le cas. Toutes nos parcelles ont souffert à un degré plus ou moins important, mais l’une d’entre elles, un hectare de magnifique syrah a été plus particulièrement dévastée. En 2012, elle avait produit 50 hectolitres issus de très beaux fruits bien mûrs. Un mois après l’orage, il semble que la récolte dans cette parcelle sera quasi nulle cette année. Feuilles et baies ont été littéralement mises en pièces par la grêle en l’espace de quinze minutes.
Il va s’en dire que nous sommes sérieusement éprouvés par cette cette catastrophe. Cependant, l’ampleur des dégâts subis par certains de nos voisins est encore bien plus importante, ce qui nous fait dire que cela aurait pu être bien pire.